GOBERGER (SE), verbe pronom.
Étymol. et Hist. 1532
gauberger « railler, se moquer de » (
Ch. de Bourdigné,
La légende joyeuse de Maistre Pierre Faifeu, éd. F. Valette,
xix, 62); 1640 (
Oudin,
Curiositez, p. 251 :
se goberger, se resiouir). Prob. dér. du m. fr.
goberge, gouberge « forfanterie » (1
remoitié
xives.
Bataille de trente, éd. H.R. Brush, 66; v. aussi
Gdf.) qui remonte, ainsi que le m. fr.
gobert « facétie, plaisanterie » (
xves.
gober, Pastoralet, ms. Brux., fol. 54 v
o,
ibid.) à l'adj.
gobe « orgueilleux, pétulant (de personnes), luxuriant, somptueux (de choses) », attesté du
xiiieau
xvies. (v. T.-L.,
Gdf.,
Hug.), de même orig. que
gobet*.